Le Tarn-et-Garonne est actuellement classé par la commission de surendettement comme étant une région où ce phénomène est à la baisse. L’étude s’est référé au nombre de dossiers reçus, même si 687 requêtes restent encore en attente de prise en charge. Et si l’on ciblait sur les raisons pour lesquelles les ménages ont recours à des créances, il s’agirait en grande partie de dettes de banque comme le crédit conso, crédit immobilier, crédit automobile…, mais également celles qui concernent plus le quotidien comme le loyer, le gaz, l’électricité, etc. Les personnes qui plongent dans le surendettement, c’est-à-dire dès lors qu’il y a lieu d’un arriéré de paiement par mois, se trouvent généralement en difficulté sur le sujet des dépenses quotidiennes.
Le profil des surendettés du département
Une situation est relevée comme étant celle d’un surendettement lorsque les fins de mois sont difficiles pour les ménages. Il s’agit plutôt d’un manque de reste à vivre après que les différents prélèvements automatiques, impôts, mensualités, factures diverses, etc. Le regroupement de crédit est une alternative pour se détacher de cette situation. Pour en savoir les meilleurs organismes qui mettent à votre disposition de nombreuses offres de rachats de crédits, vous pouvez visiter cette page.
Le véritable salut serait de se défaire définitivement de ces dettes, tout en sachant que les mensualités ont été échelonnées à hauteur des moyens pour ne pas trop peser, mais la durée de vie des crédits se voit être allongée, d’où des intérêts plus importants.
En Tarn-et-Garonne, la commission de surendettement reçoit surtout des foyers qui enregistrent plus de 16 000€ de dettes, crédits immobiliers exclus. Les informations obtenues des banques permettent de classer ces personnes, selon le rapport annuel sur le surendettement du directeur de la Banque de France à Montouban : « 40 % des dossiers reçus sont issus de salariés CSP+, donc d’actifs ». Une nouvelle assez insolite, mais vraie puisque les demandes d’études de situation de surendettement déposées par les inactives occupent 38%. À plus de 50% des cas, la personne surendettée vit en couple. Aussi, la répartition géographique met Toulouse comme étant une zone où la majorité des surendettées se réfugient.
Les dossiers reçus en réduction en 2018
Toujours en fonction des rapports, le nombre de dossiers devrait encore enchainer sa pente descendante au niveau de la commission. Les derniers exercices ont été le témoin de cette baisse, notamment de 9,5% en 2017. Les autres années avoisinaient ce taux de recul du surendettement, à savoir 9,2% pour 2017, l’exercice de 2018 est à 9,1%. Le ralentissement est en grande partie dû à la loi Lagarde qui limite les encours de crédit renouvelable en 2010, mais il y avait également la loi Hamon qui a apporté un sérieux frein aux recours aux crédits à la consommation. Ces derniers n’occupent désormais plus que 27,7% au niveau des factures impayées des surendettés. Rappelons qu’ils étaient à plus de 60% dans les années 2000.